Tous les gestes qu’on peut poser pour promouvoir la francophonie à Toronto comptent, y compris parler en français à son chien.
Tel était le propos de l’avocat Gérard Lévesque, vétéran de nombreuses causes linguistiques célèbres et chroniqueur à L’Express, à la tribune du Club canadien de Toronto jeudi dernier.
Me Lévesque a notamment raconté qu’un voisin francophone avait retenu ses services pour se défendre en français contre une poursuite d’un autre voisin (anglophone) suite aux activités du chien du premier voisin sur le terrain du second.
La juge Alice Napier avait profité de cette affaire pour fustiger la Ville de Toronto, métropole d’un Canada officiellement bilingue, qui s’objectait à ce que la cause soit entendue dans les deux langues du pays.
Parmi les autres petits gestes qu’on peut poser pour affirmer sa fancophonie et parfois lancer une discussion avec de purs inconnus: porter un t-shirt aux couleurs d’une institution ou d’un événement francophone, faire son testament, demander des chèques en français…