Martin Luther King disait que «ce n’est pas la noirceur qui nous mène hors de la noirceur, seule la lumière peut le faire». Le mouvement Black Lives Matter a-t-il réussi ce pari? A-t-il changé les mentalités? Des dirigeantes d’organismes communautaires franco-ontariens répondent.
«Si c’est le cas, ça ne se voit pas!», affirme d’emblée la directrice générale de l’organisme communautaire de London, le Carrefour des femmes du Sud-Ouest de l’Ontario (CFSOO), Émilie Crakondji.
Ça concerne tout le monde
Selon la DG, «Black Lives Matter, ce n’est pas juste un problème de Noirs. Ça concerne tout le monde.»
Dirigeant un organisme qui apporte du soutien et des outils aux femmes francophones victimes de violence, Émilie Crakondji fait le parallèle entre la violence faite aux femmes et le racisme. «Ce n’est pas juste les femmes que ça concerne, ça concerne les hommes, ça concerne tout le monde », affirme-t-elle.
Sa collègue de l’Oasis Centre des femmes de Toronto abonde dans le même sens. Pour Dada Gasirabo, «il y a des intersections entre la violence faite aux femmes et le racisme».