La salle du théâtre Enwave de Harbourfront était presque comble vendredi soir pour accueillir un monument de la chanson québécoise, membre fondateur de Beau Dommage, j’ai nommé Michel Rivard.
Depuis quelques temps on parle beaucoup plus de la diversité francophone à Toronto et c’est tant mieux. Il ne reste plus qu’à organiser des événements où tout le monde peut se retrouver.
Il ne fallait pas avoir spécialement de bonnes lunettes pour distinguer que la public venu en masse applaudir cette vedette québécoise, était plus ou moins Québécois ou assimilé Québécois, Franco-ontarien ou Français en pleine métamorphose.
Mais honnêtement, ce n’est pas grave, la vraie différence entre ceux qui vont voir Michel Rivard et ceux qui n’y vont pas, c’est l’âge.
Beau Dommage, pour ceux qui ne connaîtraient pas, c’est le groupe qui a entre autre chanté La complainte du phoque en Alaska, en 1974. Le groupe s’est dissout, puis reformé épisodiquement, Rivard et Marie-Michèle Desrosiers poursuivant des carrières solo.