Le maire de Windsor aurait bien besoin de revoir l’histoire des francophones de sa région, une population qui, malgré la pression de l’assimilation, continue de vivre sa langue et sa culture.
C’est ainsi que la ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario, la Procureure générale Madeleine Meilleur, a réagi aux récents propos du maire Drew Dilkens, selon qui il est difficile d’offrir des services en français dans une communauté aussi multiculturelle que Windsor sans faire de favoritisme.
«C’est très décevant», a déclaré Madeleine Meilleur à l’émission locale Matins sans frontières de Radio-Canada le 9 décembre.
Mme Meilleur rappelle que les francophones sont à Windsor depuis plus de quatre siècles.
Dans ce sens, elle évoque que la première école de l’Ontario a d’ailleurs été fondée à Windsor en 1786, alors la province était sous le régime britannique. C’est selon elle le signe que l’on a toujours reconnu qu’il s’agissait d’une région francophone.