La ministre délégué aux Affaires francophones de l’Ontario appuie le projet d’une université franco-ontarienne à Toronto. Madeleine Meilleur se dit ouverte à l’idée lancée mardi par le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO).
La ministre considère cependant que l’échéancier suggéré de 2018 est trop serré, étant donnée la situation financière de la province, qui veut ramener le déficit annuel de 12 milliards $ à zéro justement en 2018.
«Je suis tout à fait en accord [avec l’idée d’une] université francophone, plusieurs provinces ont déjà une université francophone […] je pense que c’est un beau projet, un projet ambitieux; comme franco-ontarienne je ne peux m’opposer à un tel projet», a-t-elle déclaré à Radio-Canada
Elle souligne également qu’il faut privilégier à court terme la bonification de l’offre des programmes en français dans les établissements (bilingues) déjà existants.
La porte-parole du Parti néo-démocrate de l’Ontario en matière d’Affaires francophones, France Gélinas, appuie aussi le projet. La députée de Nickel Belt indique que son parti appuie «de tout cœur les efforts du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), et de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO). Ces efforts visent à convaincre le gouvernement de mettre en place cet important projet éducationnel».