Empêtrée dans le débat sur la création d’une nouvelle université franco-ontarienne, qui a franchi l’étape de la deuxième lecture à Queen’s Park, l’Université d’Ottawa continue d’alimenter la controverse avec la nomination en novembre de Calin Ravinescu comme chancelier pour succéder à Michaëlle Jean, et celle, au début de décembre, de Jacques Frémont, au poste de recteur pour remplacer Alan Rock.
L’arrivée de M. Rovinescu, ex-pdg d’Air Canada, a fait sourciller parce que le transporteur aérien a souvent eu maille à partir avec les organismes de promotion du bilinguisme officiel.
Interrogé là-dessus par l’émission #ONfr de TFO, Allan Rock a fait valoir que M. Rovinescu est «un homme bilingue, diplômé de l’Université de Montréal et de l’Université d’Ottawa», et que l’une de ses missions, «c’est de desservir les besoins de la population francophone».
Jacques Frémont, lui, est président de la Commission des droits de la personne du Québec, un organisme très impopulaire dans la province en raison de ses décisions et prises de position liberticides en réponse aux demandes d’accommodement et de protection de minorités ethno-religieuses.
Le gouvernement libéral du premier ministre Philippe Couillard a d’ailleurs tenté cette année de limiter la liberté de presse et la liberté d’expression des citoyens dans les débats sur les cultures et les religions.