Luc Pokorn à la conquête des langues et des cultures

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Publié 28/05/2013 par Nicolas Dot

Beaucoup de gens sous-estiment l’atout que représente le fait de pouvoir parler plusieurs langues dans le monde d’aujourd’hui ou ne comprennent tout simplement pas tout ce qu’une langue véhicule, d’un point de vue culturel et historique. Luc Pokorn, étudiant en Études internationales et hispaniques au Collège universitaire de Glendon, ne fait certainement pas partie de ces personnes. Sa victoire acquise, il y a quinze jours, lors de la 12e édition de la Chinese bridge language preliminary competition, concours mettant en concurrence les meilleurs étudiants de la langue chinoise dans la province de l’Ontario, en témoigne.

Français et Anglais, point de départ

Né à Toronto d’un père francophone et d’une mère anglophone, Luc a baigné, dès son plus jeune âge, dans un vaste univers linguistique. Bilingue, il fait toutes ses études primaires et secondaires dans des écoles francophones comme à l’école secondaire Étienne-Brûlé, puis il s’inscrit à l’université York en septembre 2010. C’est alors que sa passion pour les langues se manifeste.

Chinois, langue presque entièrement assimilée en deux ans

En mai 2011, il décide de partir en Chine, afin d’apprendre une troisième langue, le mandarin. «Je m’intéresse depuis toujours à la culture, à l’histoire et donc aux langues. À l’époque (mai 2011), je voulais apprendre une nouvelle langue et j’hésitais entre l’arabe et le chinois. Mon père, traducteur, m’a poussé à choisir le chinois et un périple de près d’un an et demi a commencé. Au départ censé durer trois mois, je suis resté un an et demi en Chine!» nous raconte Luc.

Aujourd’hui, Luc ne regrette absolument pas son choix. Il a assimilé en près de deux ans de nombreuses connaissances sur la langue asiatique.

En outre, grâce à sa victoire obtenue au concours provincial, il aura la chance de participer au mois de juillet, en Chine, dans la province de Hunan, aux grandes finales de la Chinese bridge competition et donc de se frotter aux meilleurs étudiants de mandarin du monde. Bien qu’il s’avoue «nerveux», Luc n’en reste pas moins «ambitieux», lui qui va sûrement essayer de miser sur son originalité.

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«Je pense déjà à la stratégie à adopter pour me démarquer des autres. Comme pour le concours provincial, il y aura trois sections (Discours; Connaissances sur la Chine; Représentation) et pour la partie Représentation, j’envisage de créer un medley musical composé de chansons chinoises, de différents styles, agréable pour tout public» nous confie-t-il.

Et encore d’autres projets

En tout cas, quelle que soit sa place à la fin de ce concours, Luc pourra se targuer d’avoir vécu à nouveau, un moment inoubliable. Ses expériences enrichissantes ne vont d’ailleurs pas s’arrêter là puisqu’il partira en Espagne l’an prochain pour un échange d’un an dans le cadre de son cursus universitaire afin de parfaire son apprentissage de la langue ibérique, quatrième langue qu’il parle couramment. Au sujet de son expérience en Chine, il rebondit: «Si l’on s’ouvre à la culture chinoise, à leur langue, les Chinois s’ouvrent à nous.»

Luc Pokorn est donc un explorateur, un aventurier, ouvert sur le monde, à la conquête des cultures. Quand on lui demande ce qu’il compte faire plus tard, il nous répond que son «rêve le plus fou serait de devenir diplomate.»

Nous n’espérons désormais plus qu’une chose: que le monde s’ouvre à lui comme il s’est ouvert au monde.

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