Plusieurs leaders du mouvement étudiant québécois étaient en visite en Ontario la semaine passée. Ils faisaient halte à l’Université Ryerson jeudi 19 juillet pour parler de l’action menée au Québec contre la hausse des frais de scolarité voulue par le gouvernement Charest.
Environ 200 personnes avaient fait le déplacement pour assister aux prises de paroles de Hugo Bonin (Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante: CLASSE), Marianne Breton Fontaine (magazine Jeunesse militante) et Audrey Deveault (Collège Dawson).
Organisée par la Fédération canadienne des étudiants et étudiantes la conférence devait clarifier aux étudiants ontariens le contexte de la grève (boycott) au Québec ainsi que les différentes démarches mises en place par les associations pour mobiliser la population.
Après avoir reconnu que cette assemblée se tenait sur les terres occupées des Premières Nations, et que personne ne tolérerait aucune parole déplacée à l’encontre d’à peu près tous les groupes auto-proclamés existants, le micro a été donné à Marianne Breton-Fontaine, étudiante à l’UQAM.
«C’est le plus gros rassemblement de la tournée», a lancé la militante, enthousiaste du succès de la conférence. Devant une salle acquise à la cause étudiante, la membre de Québec solidaire est revenue sur la chronologie des événements, précisant bien que rien n’avait explosé du jour au lendemain.