L’Ontario développe Internet dans les zones rurales

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Publié 15/09/2009 par Guillaume Garcia

Appuyé par le projet fédéral Large bande Canada: un milieu rural branché, l’Ontario débloque près de 33 millions $ pour soutenir la mise en place d’Internet haute vitesse dans les zones les moins bien desservies. L’objectif est d’apporter un débit d’au-moins 1.5 megabit/seconde afin de pouvoir dynamiser ces régions et attirer des investisseurs.

L’Ontario offre de plus en plus ses services à travers l’outil qu’est Internet mais par là, coupe une certaine partie de la population de ces mêmes services, on parle ici des régions qui ne bénéficient pas d’une offre Internet haut débit.

«Avec les aides fédérales et provinciales cumulées, un projet de création d’un réseau haut débit pourra se faire commanditer à hauteur de 88 %», explique Jospeh Dubonnet, analyste de Projet à la Direction du développement des collectivités rurales, du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales. «Ce développement vise à augmenter les infrastructures, amener la vidéoconférence, le télécharge ment de données. Il faut que tous les citoyens aient accès aux mêmes services», poursuit-il. Les critères de soumissions de dossiers sont assez classiques. Les projets retenus par l’Ontario doivent d’abord être approuvés par le fédéral, puis la province décidera en fonction du nombre de personnes touchées par le projet, la qualité du projet et la possibilité pour le demandeur de soutenir le projet à long terme. En effet, si l’Ontario rembourse les frais de mise en service du haut débit, d’autres frais sont encourus pour la maintenance du service par exemple et sont à la charge du demandeur.

Dans certaines régions du Nord de l’Ontario, les citoyens fonctionnent encore avec le débit 52 kilobit/seconde et parfois par le satellite de Bell. Internet haute vitesse devient une nécessité pour la population si elle veut attirer entreprises et investisseurs.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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