Après deux années d’efforts pour mettre en place en français les mêmes services dont bénéficiaient les anglophones, la région de Kingston devient la 25e région de l’Ontario désignée pour les services en français. Une réception en présence de Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux affaires francophones, est organisée le jeudi 30 avril pour célébrer la nouvelle.
Les critères d’éligibilité d’une région ne sont pas fixes et peuvent varier d’un cas à l’autre, le gouvernement de l’Ontario se garantissant ainsi une certaine flexibilité.
Lorsque la loi sur les services en français a été votée, les critères étaient: 5000 francophones dans un centre urbain ou 10% de la population totale d’une zone géographique, appelée région, pour ne pas qu’il y ait de mauvaise interprétation. Par exemple, Toronto est une région désignée, mais on parle bien de région et non de ville de Toronto, la municipalité de Toronto n’ayant pas obligation d’offrir des services en français.
Thomas Chanzy, de l’Office des Affaires francophones, nous apprend que «la désignation de nouvelles régions est considérée quand les résultats du recensement de Statistique Canada indiquent que certaines régions rencontrent les critères ci-haut mentionnés».
Lorsque les résultats du recensement sont connus, l’Office des affaires francophones considère l’étendue et l’impact des résultats du recensement, évalue la situation de l’ensemble de la province, à savoir, quelles nouvelles régions rencontrent les critères de désignation, et détermine la capacité des bureaux régionaux des ministères et organismes gouvernementaux à offrir des services en français dans ces nouvelles régions. Thomas Chanzy précise que «L’Office des Affaires Francophones ne peut pas recommander au gouvernement l’ajout de nouvelles régions à la Loi sur les services en français avant d’avoir réponses à toutes ces questions.»