L’ode à l’amour de Michel Bérubé

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Publié 15/05/2012 par Guillaume Garcia

Invité il y a deux ans par une association francophone de Kitchener pour faire un spectacle de reprises de chansons françaises, Michel Bérubé obtient un large succès auprès du public et son pianiste lui propose d’enregistrer les morceaux pour un premier album en français. C’est aujourd’hui chose faite et le chanteur torontois lance Hymne à l’amour avec, en prime, un concert au studio Glenn Gould.

Le plus loin qu’il peut se rappeler, c’est-à-dire vers l’âge de six ans, Michel Bérubé a toujours aimé chanter. Du côté de sa mère, tous sont musiciens, violonistes, chanteurs, guitaristes… «Ma mère aussi chantait très bien. Elle avait une jolie voix», indique Michel Bérubé.

Son Hymne à l’amour, fruit d’un travail de plus de sept ans avec son coach vocal, se veut un hommage sincère aux chansons d’amour francophones du siècle dernier.

Entre les Quand on a que l’amour de Brel, en passant par Avec le temps, du chanteur anarchiste français Léo Ferré, ou bien encore la ballade Que reste-il de nos amours?, Michel Bérubé reprend, de fort belle manière les classiques des titres phares du répertoire amoureux.

Duo avec Chrissie Hynde

Il se fait plaisir en interprétant également plusieurs chansons de la comédie musicale Starmania.

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Les albums de reprises jouent sur la nostalgie que peut ressentir le public pour les souvenirs de son enfance, mais Michel Bérubé assure que toutes les chansons présentes sur l’album ont été des coups de cœur.

La dernière chanson de l’album, Laisse-moi t’aimer We’ll be together, en duo avec Chrissie Hynde, représente une fierté pour Michel Bérubé qui remercie la chanteuse de lui avoir accordé cet honneur de chanter avec lui.

Chanter en français sur un album revêt aussi un sens particulier pour le chanteur, qui a surtout pu exercer ses talents en anglais depuis qu’il est à Toronto.

À Toronto depuis 1999

À l’âge de 20 ans, il part de son petit village de Sainte-Louise pour emménager à Montréal. Il y fait ses premières armes vocales et travaille comme chanteur dans des cabarets. On peut également l’entendre déclamer les télégrammes chantés.

Il y restera 15 ans avant de venir s’installer dans la Ville Reine en 1999.

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«J’ai fait du jazz en quartet et en 2004 j’ai fait un single de Noël qui a eu une belle réponse des radios. Plusieurs grosses radios commerciales partout au Canada ont joué la chanson. En 2005, j’ai enregistré un album de Noël dont quatre ou cinq pistes se sont rendues en radio également», raconte Michel Bérubé, joint par téléphone la semaine dernière.

Sa carrière décolle au milieu de la décennie et il continue de travailler avec son coach vocal pour produire un single original intitulé Mama’s Words, en 2009. Viendra ensuite, plus récemment, Hymne à l’amour.

À voir au Studio Glenn Gould le 24 mai à 20h – www.michelberube.com

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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