L’intégration scolaire: pas toujours facile

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Publié 19/02/2013 par COPA

Dans leurs parcours migratoires, les jeunes nouvellement arrivés cherchent à tisser des liens d’amitié et à se sentir en sécurité dans leur nouveau milieu scolaire et social. Cela fait partie de la réussite scolaire. Cependant, elles et ils ont souvent à surmonter des défis, comme l’intimidation, avant de s’intégrer dans leur société d’accueil.

Les résultats d’une consultation auprès des jeunes nouvellement arrivés révèlent que bon nombre d’élèves immigrants déclarent être la cible d’intimidation racialisée dans les écoles de langue française de l’Ontario – une forme de violence où une personne ou plusieurs exercent un pouvoir sur les autres en utilisant la violence verbale ou physique tout en affichant une attitude de supériorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe d’une minorité raciale ou ethnique.

Des jeunes ont également parlé d’exclusion par leurs pairs. On leur a fait des remarques racistes à cause de la couleur de leur peau, de leur descendance ou de leur appartenance ethnique. Souvent, cette intimidation prend la forme de moqueries, d’insultes et d’étiquetages. Parfois, elle va même jusqu’à l’agression physique.

Dans de telles circonstances, l’intégration sociale devient une tâche ardue pour ces jeunes. La solitude et le sentiment d’être exclus font partie de leur vie. La plupart des jeunes nouvellement arrivés disent ne pas avoir l’impression d’appartenir à l’école. Malheureusement, ces expériences négatives peuvent nuire à leur apprentissage scolaire. Voici des citations des élèves sondés:

«On a des problèmes à se faire des amis. Souvent, après l’école, pendant les week-ends et les vacances d’été, je reste seule à la maison.»

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«Je me sens isolée parce que je suis différente. Quand je porte les habits de mon pays, les gens me regardent d’un air différent. Ils ne comprennent pas que c’est ma culture.»

Le désir de se conformer à la culture populaire des pairs et de se faire des ami.e.s est présent dans l’esprit de nos jeunes nouvellement arrivés. Il peut y avoir un conflit entre ce désir et le désir d’exprimer et de vivre pleinement sa culture d’origine. Moins la culture collective de l’école respecte et accueille les différences, plus les jeunes vivent ce conflit de façon aiguë.

Renseignements:

Cet article est rédigé par le Centre ontarien de prévention des agressions (COPA), un organisme qui développe une expertise dans le domaine de la prévention de l’intimidation. Pour en savoir plus, visitez le site www.bienetrealecole.ca

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