L’Institut 911 de La Cité collégiale: gérer la sécurité 24 h sur 24

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Publié 02/08/2011 par Annik Chalifour

La Cité collégiale propose huit programmes d’études liés à la gestion de situations d’urgence, sous le même toit, à compter du 31 août prochain.

L’Institut 911, Centre de formation en services d’urgence, situé sur le campus central de La Cité collégiale à Ottawa, abrite 60 % de laboratoires souterrains.

La nouvelle infrastructure de 26 millions $, permettra aux étudiants de vivre des simulations de situations d’urgence qui se dérouleront à l’obscurité: «Un concept d’apprentissage unique en Amérique du Nord», selon Alain Charpentier, directeur de l’Institut 911, Centre de formation en services d’urgence et des Sciences humaines à La Cité collégiale, rencontré par L’Express.

L’ouverture officielle de l’Institut 911 se tiendra au 801 promenade de l’Aviation, à Ottawa, jeudi 25 août.

À l’ère où les actes terroristes peuvent frapper partout dans le monde, «l’Institut 911 a le potentiel de devenir un centre de référence et de ressources bilingues en matière de gestion de la sécurité, en plus de permettre des recherches appliquées», selon M. Charpentier.

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Dès le 31 août, 750 étudiants se joindront aux huit programmes d’études réunis à l’Institut 911, dont Gestion de la sécurité, Protection et sécurité aéroportuaire, Services d’incendie, Services policiers, Services paramédicaux, et le nouveau programme Communication 911 destiné à former les répartiteurs des urgences 911.

Outre son infrastructure unique, l’Institut 911 permet aux étudiants de collaborer ensemble sur le terrain, comme dans la réalité: «Le succès de l’intervention dans une situation de crise, réside aussi dans la capacité des intervenants, policiers, pompiers, ambulanciers, spécialistes de la sécurité et autres, à oeuvrer de concert sur le terrain», de réitérer M. Charpentier.

«Par exemple, le répartiteur des urgences 911 a pour tâches, entre autres, de fournir et de communiquer aux services appropriés toutes les informations nécessaires afin d’assurer une intervention efficace.»

L’accent sur la pratique

Diverses simulations peuvent avoir lieu de jour mais à la noirceur totale (grâce aux laboratoires sou- terrains), notamment en matière de sauvetage dans des espaces clos, d’opérations de protection, de désincarcération, de maniement du jet extincteur, d’utilisation de lances et de tuyaux d’incendie, de sauvetage nautique ainsi que d’interventions d’urgence.

Par ailleurs le programme Gestion de la sécurité propose à l’étudiant de se familiariser, entre autres, avec la gestion de services de sécurité, les méthodes d’enquête et de contrôle, l’analyse des risques et menaces, la prévention du vol et des incendies, les menaces de terrorisme, la négociation et la prévention d’accidents de travail.

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Un laboratoire muni de systèmes radioscopiques de détection d’armes, de substances et d’articles dangereux permet la présentation de mises en situation reliées au contrôle et à la détection d’explosifs; il est doté d’équipements semblables à ceux retrouvés dans les aéroports, les ambassades et les postes de douane.

L’Institut abrite plusieurs autres laboratoires dont un poste de police, une salle d’interrogation, une cellule de détention, un tribunal, une caserne de pompiers, un centre d’appel, pour n’en citer que quelques-uns:

«Les salles de cours sont équipées de modules de contrôle, qui permettent aux professeurs de gérer les exercices de simulation, à partir de la classe», de mentionner M. Charpentier.

Terminologie bilingue

Tous les programmes de l’Institut 911 sont d’une durée d’un an ou de deux ans maximum et comprennent un stage pratique de quelques semaines, inclus dans la période du programme.

Pour certains programmes, apprendre la terminologie en anglais est indispensable; c’est le cas de Communication 911 qui mène à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales au bout d’une année (août 2011-juillet 2012).

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«Bien que le matériel didactique soit accessible en français dans l’ensemble des programmes de formation en services d’urgence, les étudiants ont intérêt à être bilingues», a souligné M. Charlebois.

Le programme Techniques de services policiers reste le plus populaire avec 400 étudiants inscrits, majoritairement des hommes.

La Cité collégiale attire les finissants du secondaire en premier lieu ainsi qu’un certain nombre d’adultes de retour aux études, selon M. Charpentier.

Les étudiants intéressés peuvent encore s’inscrire en ligne: www.lacitec.on.ca

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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