Le futur accord de libre-échange Canada-Europe, qui continue de faire l’objet de tractations et qui entrera peut-être en vigueur en 2015, contribuera à ouvrir davantage aux industriels canadiens un marché de 500 millions de consommateurs.
On pense qu’il se traduira par une progression de 20% des échanges commerciaux actuels de part et d’autre, générant 35 milliards $ d’activités économiques par année. On est loin des 600 à 800 milliards $ directement associés au commerce canado-américain, mais ce n’est pas négligeable et ça ne peut qu’aller en augmentant.
Les Européens aussi, bien sûr, accèdent au marché canadien, qui leur sert souvent de tremplin vers le marché américain.
De chaque côté de l’Atlantique, chacun se demande ce qui risque de changer.
Chez nous, c’est tout de suite le secteur du fromage qui a sursauté. L’élimination des tarifs actuels très élevés et l’assouplissement de la réglementation sanitaire entraîneraient une «invasion» de fromages européens à des prix enfin concurrentiels.