L’humour à travers les âges: Les Fridolinades au TFT

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Publié 02/11/2010 par Guillaume Garcia

Le théâtre français donnait vendredi soir dernier la première représentation de sa création, en partenariat avec le théâtre La Catapulte d’Ottawa, Les Fridolinades. Personnage haut en couleur, Fridolin est un garçon Montréalais qui traîne dans la rue et manie le slingshot comme nul autre. Accompagné de plusieurs autres personnages, il nous remémore la vie québécoise des années 40. Attention au décalage horaire!

On ne peut pas s’attendre à éclater de rire toutes les cinq minutes lorsqu’on va voir une pièce dont les scènes étaient drôles il y a près de 70 ans.

Pourtant, le TFT a réussi à rendre plausibles et drôles les situations qui de nos jours prêtent plus à sourire qu’à rire.

Bien appuyé par les quatre comédiens que sont Lina Blais, René Lemieux et Jocelyne Zucco, Fridolin alias Michel Séguin nous emmène dans son théâtre rêvé, le grenier de Guguss.

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La scène du matin, ou du retard, selon le point de vue, le bingo, l’argent facile, les jeux à la radio, tout ces petits sketches choisis par le metteur en scène Perry Schneiderman résonnent encore dans nos têtes, plus d’un demi-siècle plus tard.

On pourra toutefois regretter que Fridolin n’ait pas plus de gouaille locale. Perdu entre deux âges, Fridolin passe du toxon au jeune adolescent en passant par une voix d’adulte lorsqu’il chante, chose quelque peu déroutante pour le public. On aurait aimé voir une vraie petite canaille parler un langage de rue plus crédible.

La pièce est présentée jusqu’au 7 novembre au théâtre Berkeley.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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