L’excellence au service de l’excellence

Dina Gilbert dirigera le Pierre et le loup du TSO samedi

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Publié 10/05/2016 par Maëva Saint-Albin

La musique résonne. Elle transcende. Elle transmet le savoir. Elle se trompe parfois, mais passionne toujours. La musique s’écoute, elle se joue, elle se dirige. Pour certains, comme Dina Gilbert, elle fait vibrer grâce aux trois.

Pour elle, la musique est une passion et un choix de toute une vie.

Chef assistante de l’Orchestre symphonique de Montréal, où elle fait office de «deuxième paire d’oreilles» et de remplaçante occasionnelle, la jeune Québécoise vit aux rythmes des répétitions et des tournées qui la font voyager autour du monde.

Il y a dans l’orchestre, tel qu’il est décrit par Dina Gilbert, une symbiose qui n’est possible que par le dialogue et le partage. Dans chaque orchestre, une perspective différente est nécessaire pour mieux faire vivre la musique.

Pianiste depuis son jeune âge et clarinettiste de profession, elle brille depuis quelques années dans les orchestres du monde entier, du Québec à la Chine, en passant par Toronto.

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Faire voyager la musique est pour la chef d’orchestre montréalaise, une grande partie du processus d’apprentissage du métier qu’elle a choisi et qu’elle exerce avec brio aujourd’hui.

Être chef d’orchestre n’était pas une évidence pour la jeune Dina Gilbert. Elle a vu sa première pièce classique à l’adolescence. C’est à l’Université de Montréal où elle apprend la clarinette qu’elle découvre ce métier, muet et gestuelle.

Forte de son expérience, elle est aujourd’hui, en plus de son activité à l’Orchestre symphonique de Montréal et dans plusieurs orchestres à travers le monde, la fondatrice et directrice artistique de l’ensemble Arkea avec qui elle donne service de son talent pour des enregistrements studio.

C’est sa direction qu’on peut entendre dans de nombreux jeux vidéo et courts-métrages.

La musique au service de l’image est quelque chose qui plaît beaucoup à Dana Gilbert. Elle se voit comme metteur en scène d’une séquence qui se doit d’être à la fois représentative, adapté de la pièce originelle à la perfection et libre.

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Le mutisme qu’elle associe à son métier est parfait pour son interprétation de Pierre et le Loup le 14 mai pour l’Orchestre symphonique de Toronto.

Visuel et captivant, Pierre et le Loup donne corps à la musique depuis bientôt plusieurs décennies. Cette pièce destinée aux enfants et accessible à tous, attribue à tous les instruments d’un petit orchestre symphonique, un thème, une particularité. Pour un enfant, découvrir la musique en écoutant Pierre et Le Loup, c’est connaître la pureté, la douceur et l’excellence.

Pour Dina Gilbert, être chef d’orchestre c’est souligner l’excellence, mettre en avant le talent de l’autre ainsi que la beauté de la pièce jouée avec ses mains et tout son corps. Son Pierre et le Loup donne corps à l’association magique de la musique et du mime.

Entre pensées en images et douceur musicale, cette histoire est à la fois une représentation du monde et une allégorie parfaite du pouvoir de la musique telle que jouée par un orchestre. Un programme complet et une ligne directrice claire pour cette jeune femme inspirée.

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