Vous avez certainement remarqué au cours des premiers mois de l’année 2012 les nombreux encarts publicitaires «Causes pour la cause» de la campagne de Bell Canada visant à mettre fin à la stigmatisation liée à la maladie mentale. Clara Hugues, multiple médaillée olympique avait rejoint la cause après avoir elle-même subi une dépression. Elle n’est pas la seule athlète à s’investir pour une cause, L’Express a demandé à Caroline Ouellette, championne olympique féminine de hockey et Alexandre Bilodeau, également champion olympique de ski de bosses à Vancouver, pourquoi ils s’impliquaient autant dans des causes. Des témoignages touchants et pleins d’humilité.
L’image avait été marquante. Pendant la fête des Jeux olympiques de Vancouver, Jennifer Heil et Alexandre Bilodeau annonçaient des dons de 25 000 $ pour «Because I am a Girl» de Plan Canada pour Heil, et à l’Association canadienne des centres de santé pédiatrique pour la recherche sur la paralysie cérébrale pour Alexandre Bilodeau.
«J’ai toujours pensé que si je pouvais faire la moindre différence ça me ferait plaisir de redonner. Ce n’est pas tout le monde qui peut faire du ski, c’est dispendieux, moi j’ai eu la chance d’en faire et j’ai aujourd’hui la chance d’aider des causes qui me sont chères», explique le champion olympique, joint par téléphone.
Redonner
La plupart des champions engagés auprès de causes a été atteint, ou connait des gens qui le sont, par une maladie, quelle qu’elle soit.
L’expérience d’Alexandre Bilodeau a été largement médiatisée, son frère souffre de paralysie cérébrale et représente une motivation quotidienne pour le champion. «C’est mon héros», dit-il souvent en entrevue. «On peut toujours apprendre de ces personnes-là. Au nombre de fois que l’on se plaint par jour, alors qu’eux acceptent leur sort, on peut recevoir des leçons de vie…»