Les autorités ontariennes de la protection de la jeunesse défendent en cour, mardi, à Chatham, près de Windsor, leur décision d’enlever à des parents de la secte Lev Tahor la garde de deux de leurs enfants.
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Les deux enfants de moins de cinq ans ont été retirés de leur foyer familial jeudi dernier pour être vraisemblablement confiés à des familles d’accueil en Ontario, selon un avocat représentant le groupe juif ultra-orthodoxe Lev Tahor.
Me Christopher Knowles raconte qu’un résident de Chatham s’était plaint aux autorités que l’un des jeunes portait des marques au visage. Un employé de la Société d’aide à l’enfance de Chatham-Kent aurait ensuite déterminé qu’il s’agissait d’une blessure et aurait ordonné le transfert de la garde du jeune ainsi que de l’autre enfant de la famille.
Me Knowles soutient, toutefois, que les marques en question étaient de simples traces de crayon marqueur et que la police a écarté tout acte criminel.