768 personnes ont pris le temps d’adresser une plainte à l’ombudsman de Radio-Canada sur divers aspects de la couverture journalistique des services français télévision, radio ou Web de la société d’État en 2007-2008. Et on dit que derrière toute plainte, il y a des centaines d’autres mécontents qui ne se sont pas manifestés!
Cela représente une bonne augmentation par rapport aux 567 plaintes de l’année précédente, mais cela peut s’expliquer par le fait que Radio-Canada a couvert une élection fédérale et une élection québécoise au cours de cette période, écrit l’ombudsman Julie Miville-Dechêne dans son récent rapport annuel.
En effet, les médias sont souvent critiqués pour leur biais politique, réel ou perçu comme tel par leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs.
Dans le cas de Radio-Canada – l’un des rares médias à enquêter sérieusement sur ces plaintes – on dénonce souvent un biais de «gauche». Mais les critiques les plus fréquentes portent sur l’exactitude d’une statistique présentée ou d’un terme utilisé.
Coupures
Et en cette année d’abolitions de postes pour faire face à un manque à gagner, Julie Miville-Dechêne a reçu 150 plaintes d’auditeurs franco-ontariens et acadiens sur la disparition d’émissions locales.