Chaque année depuis 1998, pour marquer l’exode des populations palestiniennes en 1948, des milliers de Palestiniens défilent à Ramallah, en Cisjordanie, en brandissant des clés géantes – devenues le symbole de la Nakba («catastrophe» en arabe).
Ces clés rappellent toutes les clés des maisons abandonnées par quelque 700 à 800.000 Palestiniens ayant pris la fuite ou ayant été expulsés de leur terre lors de la création d’Israël, il y a 69 ans.
Cet événement historique est aussi souligné par les douze millions de Palestiniens vivant à travers le monde, dont la moitié dans les Territoires et en Israël, selon des chiffres officiels palestiniens. Plus de 5,5 millions sont enregistrés comme réfugiés auprès de l’ONU.
À Toronto le Festival du film palestinien (TPFF) souligne Al Nakba, en présentant The Exodus and Odyssey, le lundi 15 mai à 18h, au théâtre George Ignatieff de l’Université de Toronto. Ce documentaire se penche sur la vie et l’oeuvre des artistes de renom Ismail Shammout (1930-2006) et de son épouse Tamam El-Akhal.