Il y a deux semaines, L’Express publiait deux articles liés au retour de 17 enseignants franco-ontariens qui ont donné un séminaire pédagogique du 30 juillet au 10 août auprès de leurs pairs haïtiens, dans le cadre du projet du Groupe de travail en appui à Haïti (GTAH). Voici les témoignages de l’équipe d’encadrement du GTAH portant sur la réalisation du projet à Port-au-Prince, deux ans et huit mois après le séisme.
L’équipe comprenait deux coordonnateurs pédagogiques, Marie Carmel Jean-Jacques et Jhonel Morvan et deux coordonnateurs de la logistique, Alexandre Beaudin et Gabriel Osson, membres du ministère de l’Éducation (MÉO).
Les coordonnateurs et 17 enseignants-formateurs ont tous œuvré bénévolement au sein de ce projet de coopération internationale axé sur le renforcement des capacités des enseignants haïtiens.
Le GTAH fut d’abord créé par un petit groupe de bénévoles du MÉO suite au séisme, dans le but d’amasser des fonds destinés à appuyer des projets d’aide à Haïti. Rapidement l’idée de participer concrètement aux efforts de reconstruction du pays, notamment en matière d’éducation, a germé.
Connaître le contexte scolaire haïtien
«Le séisme a sévèrement touché le système scolaire haïtien qui était déjà fragile. Les effets du désastre sont encore ressentis aux niveaux politique, pédagogique, et des immobilisations», a commenté Jhonel Morvan, agent d’éducation au MÉO, d’origine haïtienne, et ancien enseignant à Haïti.