Le bilinguisme est inscrit dans la Constitution canadienne dès 1867. Les lois, procès-verbaux, journaux et archives du gouvernement fédéral doivent être publiés en français et en anglais. Puis, la Constitution de 1982 intègre le droit à l’instruction et à des services publics dans la langue officielle de son choix. Depuis, la Cour suprême du Canada interprète et réinterprète ces droits linguistiques.
Les causes scolaires
Depuis 1982, l’instruction dans la langue de la minorité constitue un droit à part entière – et non un accommodement. La Cour suprême rappelle régulièrement que ce droit vise à favoriser l’épanouissement des minorités linguistiques.
- Préséance de la Charte canadienne des droits et libertés
Procureur général du Québec c. Quebec Association of Protestant School Boards (1984)
Aucune loi ne peut limiter l’article 23 de la Charte, qui vise à éviter le retour de lois comme le Règlement 17 de l’Ontario.
- Un certain contrôle



