La fondation Trillium de l’Ontario a utilisé les chiffres de Statistiques Canada pour dresser un portrait de la population francophone de l’Ontario et de Toronto particulièrement. Globalement, les francophones sont plus instruits, mieux payés que la moyenne des Ontariens, mais parlent de moins en moins le français à la maison, sauf à Toronto.
L’enquête, qui s’appuie sur le long formulaire du recensement, détaille point par point les caractéristiques de la population francophone de Toronto en la comparant avec la population francophone de l’Ontario.
Le salaire, l’âge, la province, ou pas d’origine, tout y passe. Alors, à quoi ressemble la francophonie torontoise exactement?
Un franco-ontarien sur dix
53 575 francophones, d’après la nouvelle définition de la francophonie déclarent habiter Toronto, ce qui en fait l’une des communautés les plus importantes de l’Ontario. Pourtant, contrairement à l’ensemble de la province, cette population tend à diminuer lentement. Entre 2001 et 2006, la Ville Reine a perdu 1310 francophones selon l’étude de la Fondation Trillium.
La francophonie de l’Ontario se diversifie de plus en plus et en 2006, 10 % des franco-ontariens déclaraient faire partie des minorités visibles.