Comme chaque année depuis 1977, on célèbre le 8 mars la Journée Internationale de la Femme. Au Canada, le thème retenu pour 2010 était «Force des femmes. Force du Canada. Force du monde».
Selon un questionnaire des Nations Unies, «les gouvernements du Canada continuent de s’efforcer d’améliorer la vie des Canadiennes, grâce à des programmes ciblés visant à accroître leur participation au marché du travail, à réduire leur taux de pauvreté et à éliminer l’important problème de violence qui leur est faite». Une analyse que les femmes ne partagent pas!
En effet, le samedi 6 mars 2010, au moins 4000 femmes torontoises, toutes ethnies confondues, protestent dans les rues de contre le niveau de chômage élevé qui les affectent: 9.4% contre 8,3% sur le plan national.
En fait, ces dernières semaines, de nombreux articles et publications tentent à montrer que les femmes ne sont plus les privilégiées du système canadien. Rien à voir bien entendu avec ce qui se passe sous d’autres cieux moins cléments pour le sexe dit faible, mais encore faille-t-il observer l’érosion subie par les femmes canadiennes.
Sur le plan de la représentation politique et selon l’Union interparlementaire, le Canada occupe le 50e rang sur les 140 pays mentionnés (Les femmes dans les parlements nationaux). À la Chambre basse, on compte sur 308 sièges 68 femmes, soit 22.1% tandis qu’au Sénat, il y a 32 femmes sur 98, soit 34.4%. La moyenne régionale des Amériques, toutes chambres confondues est de 22.1%.