Des caisses populaires de l’Ontario aux premières écoles, en passant par les maisons en rangées de Windsor et les familles à trois générations, «les Franco-Ontariens ont développé beaucoup de stratégies socio-économiques leur ayant permis de survivre à certaines transformations globales de l’économie».
C’est ce qu’a indiqué le professeur Welch lors d’un webinaire organisé récemment par l’Atelier d’innovation sociale Mauril-Bélanger de l’Université Saint-Paul, à Ottawa.
Deux autres praticiens de l’économie sociale et deux étudiantes y ont été invités à plancher sur le thème «une économie sociale franco-ontarienne à l’image de nos aspirations».
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Adaptation et résilience
Pour M. Welch, qui participe actuellement aux travaux du Centre de recherche sur les innovations et les transformations sociales (CRITS) de l’Université Saint-Paul, les Franco-Ontariens ont su s’adapter à un milieu en constante évolution.
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Cela leur permet aujourd’hui encore de conserver et développer des pratiques économiques et culturelles qui consolident les frontières de leur communauté.