Le NPD qui dénonce l’endettement du gouvernement sous les Conservateurs et qui promet que son premier budget sera équilibré: c’est le monde à l’envers!
Et Justin Trudeau qui veut faire à Thomas Mulcair le coup de Kathleen Wynne à Andrea Horwath, en laissant entendre que les Libéraux, eux, pourraient continuer de faire des déficits pour financer de nouvelles infrastructures et protéger les services publics.
Voilà comment la turbulence financière venue de Chine, qui secoue nos marchés, s’est invitée la semaine dernière dans notre campagne électorale en vue du scrutin du 19 octobre.
Même si, d’une saison électorale à l’autre, les commentateurs rappellent invariablement le mot du conseiller James Carville au candidat Bill Clinton: «C’est l’économie, stupide!», on n’avait pas encore vraiment débattu de finances publiques et d’économie dans cette campagne.
Les chefs réservaient peut-être leurs meilleurs arguments pour le débat organisé sur ce thème par le Globe and Mail le 17 septembre, mais l’actualité leur force la main.