L’école Étienne-Brûlé consacre une heure à la Terre

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Publié 31/03/2009 par Annik Chalifour

Un groupe d’élèves de 10e année du cours de science de l’enseignant Mounir Ferrag de l’école secondaire Étienne-Brûlé, ont incité plus d’une vingtaine d’écoles du Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest (CSDCSO) à se rallier à la troisième édition du mouvement international Une heure sur Terre créé par le WWF (World Wide Fund for Nature). Les écoles participantes ont éteint les lumières de 10h à 11h vendredi matin 27 mars pour promouvoir l’économie d’électricité. Un projet éducatif axé sur la sensibilisation à l’économie de l’énergie électrique pour protéger l’écosystème.

Plongées dans la pénombre durant une heure, les activités de l’école Étienne-Brûlé et de toutes les autres écoles du CSDCSO participantes au projet, se sont poursuivies sans interruption, tout en captivant l’intérêt des jeunes vis-à-vis de l’importance de l’économie énergétique pour la santé de la Terre. Un geste d’apprentissage concret lié au programme d’éducation environnementale et encouragé par le ministère de l’Éducation.

À l’entrée de l’école était exposée une maquette axée sur l’utilisation de l’électricité, mais entièrement fabriquée à partir de matériel recyclé.

Les deux élèves auteurs de l’oeuvre ingénieuse, Jean-Christophe Foolchand et Michael Robinson de la classe de M. Ferrag, ont réussi à démontrer avec succès qu’il est possible et préférable d’utiliser la technologie alternative comme solution viable au lieu d’utiliser l’électricité pour assurer la longévité de notre planète. Tout en sensibilisant la communauté d’école d’Étienne-Brûlé à l’économie d’électricité, l’événement a servi à amasser des fonds pour appuyer le mandat de WWF. Le WWF est une organisation non gouvernementale internationale de protection de la nature et de l’environnement, fortement impliquée dans le développement durable.

L’organisation a démarré le mouvement Une heure sur Terre il y a trois ans dans le but de désamorcer le réchauffement climatique. La première édition a eu lieu en Australie en 2007. Le 28 mars était la journée internationale désignée par WWF où partout dans le monde, les membres ralliés à l’activité ont observé une heure sans électricité de 8h30 à 9h30.

L’objectif de WWF est de «stopper la dégradation de l’environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature en préservant la biodiversité du globe, en garantissant une utilisation durable des ressources naturelles renouvelables et en encourageant les mesures destinées à réduire la pollution et la surconsommation.» Les élèves étaient invités à donner 25 cents en guise de symbole de leur appui à la protection de l’environnement. Les fonds recueillis seront acheminés à WWF.

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«Éteindre les lumières durant une heure est un petit geste qui peut faire une grande différence sur la terre», dit une élève du cours de science.

Ce geste permet de réaliser que l’on peut changer notre attitude vis-à-vis de l’environnement, de comprendre que l’écosystème peut être affecté par l’énergie électrique, de ne pas prendre l’électricité pour acquise, de l’importance de diminuer l’utilisation des différentes énergies pour notre bien-être et celui de notre environnement, selon les élèves impliqués dans le projet du WWF. Les élèves du cours de science d’Étienne-Brûlé et des autres écoles ralliées au projet, souhaitent que l’activité se poursuive annuellement en signe de solidarité vis-à-vis du mouvement international de protection de l’environnement, tout en mettant l’accent sur la responsabilité de tout un chacun d’économiser l’énergie.

Plusieurs d’entre eux ont indiqué leur intérêt à continuer leurs études dans un domaine lié à la protection de l’environnement. «Je voudrais devenir avocate spécialisée dans le droit environnemental», dit l’une des élèves.

Jean-Christophe Foolchand a conclu en informant que «le fait d’éteindre les lumières durant une heure permet d’empêcher l’émission d’environ 129 tonnes d’oxyde de carbone annuellement.»

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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