L’école d’immersion St-Cyril fête la St-Jean

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Publié 30/06/2009 par Annik Chalifour

L’école St-Cyril, école élémentaire d’immersion du Toronto Catholic District School Board (TCDSB), a célébré la St-Jean, fête des Canadiens Français, mercredi 24 juin. «Nous fêtons la St-Jean chaque année pour célébrer le français», déclare Darquise Leroux, directrice de l’école. Plus de 400 élèves, leurs parents et leurs enseignants ont pris part aux festivités dans la cour d’école. Un petit tour d’horizon d’un programme d’immersion au palier élémentaire.

L’école a célébré la fête annuelle de la St-Jean en organisant une journée champêtre communautaire destinée aux élèves, à leurs parents et leurs enseignants sous un soleil ardent mercredi dernier.

405 élèves se sont subdivisés en petits groupes afin de participer, en rotation, à diverses activités de plein air. Les élèves de 7e et 8e années étaient chargés d’encadrer les groupes, tandis que les parents ont préparé un pique-nique.

La journée a été réalisée grâce à l’apport des parents, ainsi qu’à l’appui financier de la Banque Royale également présente à la fête.

Le programme d’immersion

L’école St-Cyril a ouvert ses portes en 1958. 30 ans plus tard, en 1985, l’école démarrait le programme d’immersion en français: l’établissement accueille des élèves de la maternelle à la 8e année. «L’immersion en français commence au jardin à plein temps jusqu’en 3e année. En 3e année, on introduit l’anglais jusqu’en 5e année. À partir de la 5e année, les cours sont donnés 50% en anglais et 50% en français», explique la directrice d’école.

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En outre, l’école offre aux jeunes plusieurs activités à la fois éducatives et ludiques en français. «Nos élèves gagnent annuellement le concours oratoire du TCDSB. Plusieurs de nos activités artistiques se déroulent en français, incluant des pièces de théâtre. Nous organisons de nombreuses sorties dans les musées et autres centres d’intérêts pour les jeunes.

De plus nous participons à l’initiative écologique jardin de paix», commente Mme Leroux. Elle précise «que l’école St-Cyril est centrée sur le français, les deux tiers des programmes sont des programmes d’immersion, le tiers sont des programmes anglophones. Toutes nos prières et nos annonces sont effectuées dans les deux langues. À la fin de leurs études élémentaires, les élèves sortent de l’école bilingues.»

Darquise Leroux, originaire de Timmins, dirige l’école St-Cyril avec grand succès. Depuis son arrivée à l’école en 2003, les effectifs ont doublé: le nombre d’élèves a grimpé de 263 à 405.

L’an prochain, Mme Leroux sera réaffectée à l’école élémentaire d’immersion St-Agatha du TCDSB, située à Scarborough.

Le choix des parents

La plupart des parents qui envoient leurs enfants dans les écoles d’immersion sont anglophones, d’autres forment des couples exogames.

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Pour plusieurs parents anglophones, le choix de l’école d’immersion semble une alternative intéressante. Elle leur permet d’assurer que leurs enfants apprendront en français, et ce, dans un contexte où les communications orales parents-enseignants se passent exclusivement en anglais. En outre, toutes les communications par écrit entre l’école et les parents s’effectuent également en anglais

«Nous avons opté pour l’école d’immersion, parce que nous croyons que nos deux enfants sont davantage favorisés en apprenant dans un milieu bilingue», dit cette mère qui parle quatre langues et qui a étudié dans une école française.

«Malgré les distances, nous avons plusieurs élèves qui viennent de l’extérieur de Toronto. Par exemple de Maple, Vaughan, Brampton, Pickering. La communauté d’école est largement diversifiée», mentionne Mme Leroux. L’Association des parents de l’école compte une quarantaine de parents membres activement impliqués.

Les écoles d’immersion tendent à croître dans la région de Toronto. Les parents anglophones et nouveaux arrivants non francophones, semblent démontrer de plus en plus d’intérêt vis-à-vis du bilinguisme canadien valorisant des avantages sociaux et professionnels.

Par ailleurs, le Collège Glendon offre un nouveau programme d’études pour les professeurs en immersion afin de pallier au manque d’enseignants dans ce secteur en évolution.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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