Il faut au moins quatre barils d’eau pour produire un baril de pétrole. Mais que faire de cette eau souillée par les hydrocarbures? La traiter bien sûr, mais comment? Jacques Drouin, directeur de l’entreprise ProSep est venu parler aux participants au dîner du Club canadien des équipements que commercialise sa compagnie aux grandes firmes pétrolières. Le défi est immense, mais le jeu en vaut la chandelle.
Bon déjà, mauvaise nouvelle pour ceux qui veulent voir la consommation mondiale de pétrole diminuer – «rentrez chez vous y’a rien à voir, allez hop» – comme dirait l’autre: les compagnies pétrolières vont devoir augmenter leur production pour rencontrer la demande des pays dits «émergents».
Eh oui, il va falloir multiplier l’offre alors même que la production actuelle est en chute libre. En tout cas, tel est l’avis du directeur de ProSep.
Soit, mais comme il le précise si bien, le problème c’est que les ressources sont éparpillées sur la planète et, qui plus est, sont gérées par des sociétés nationales, souvent aux mains de régimes monarchiques (Arabie Saoudite) ou religieux (Iran), brefs de dictateurs et autres pays instables comme, en vrac dans le discours de Jacques Drouin, l’Argentine, le Brésil, le Vénézuela…
Faudrait tout de même se méfier des généralisations: le Brésil n’est plus vraiment ce qu’on pourrait appeler un pays instable. Le régime est en place, il est un acteur important du G20, comme l’Argentine et d’autres d’ailleurs.