Le Théâtre français de Toronto est une spécificité réelle du Canada, «une orignalitude» comme le dit l’écrivain Paul-François Sylvestre, invité à l’Alliance française ce 24 mai à présenter son nouvel ouvrage relatant 50 ans du P’tit Bonheur au Théâtre français de Toronto.
Dans son 40e livre (en lice pour le prix Trillium), notre chroniqueur, qui aime raconter l’histoire de la vie francophone en Ontario, explique comment les 294 productions du TfT l’ont propulsé au premier rang des compagnies théâtrales les plus influentes de l’Ontario.
«Une compagnie éclectique, d’ici et d’ailleurs, un point de rencontre pour les francophones et les francophiles. Le Théâtre français de Toronto cherche à provoquer et divertir», estime Paul-François Sylvestre, «du classique au contemporain, de Belgique à l’Acadie, avec des coproductions et un public qui, selon les représentations, se composent de 15% à 55% de francophiles».
Un projet du Centenaire
C’est pour marquer le centenaire de la Confédération canadienne, en 1967, que le chapitre torontois de la Fédération des femmes canadiennes française a produit Le P’tit Bonheur de Felix Leclerc, un recueil de saynètes tantôt drôles, tantôt bouleversantes.
L’année suivante, la troupe a aussi été invitée à présenter Le P’tit bonheur à Oshawa en 1968. Le nom du Théâtre du P’tit bonheur de Toronto serait issu d’une erreur, lors de la présentation de la troupe au public, indiquant la venue du Théâtre du Petit Bonheur et non la venue d’une troupe jouant Le P’tit Bonheur… L’erreur a été si bien accueillie que le nom du théâtre restera!