Les élections de mi-mandat approchent aux États-Unis, offrant aux Américains l’occasion de se prononcer sur l’administration démocrate actuelle, identifiée bien sûr au président Barack Obama.
L’économie ne décolle pas, malgré un endettement public faramineux… ou à cause de ce surpoids (tout le débat est là).
Le seul secteur affichant une croissance est la fonction publique qui ne produit rien, et où les salaires déjà artificiellement élevés augmentent plus vite que dans le privé, ce qui est malsain du point de vue économique mais aussi du point de vue social et politique.
Contrairement à ce que croient encore les banquiers, ce sont les dettes «souveraines» (celles des administrations publiques), pas celles des individus ou des entreprises, qui sont le plus à risque de ne jamais être remboursées. La crise grecque n’est que la pointe de l’iceberg.
Michelle Obama fait campagne contre l’obésité, soulignant les bienfaits de l’exercice et d’une alimentation équilibrée. Bravo! Mais les images de la première dame des États-Unis et de son mari, encore plus svelte et sportif, font oublier qu’ils trônent sur un État obèse qui profiterait grandement lui aussi d’«exercices» (réduction, rationalisation des dépenses) et d’une «alimentation» équilibrée (taxation raisonnable).