La Galerie Glendon propose, jusqu’au 25 novembre, une installation composée de tissus fleuris, de boîtes en carton pleines d’eau, de lambeaux de toiles déchirées et de fleurs de plastique au milieu desquels trônent de multiples tableaux illustrant des crânes à la mâchoire disloquée. L’installation intitulée Warehouse (les Jardins) est une œuvre de Guillaume Clermont, artiste québécois de la relève, qui pose un regard critique sur l’histoire de l’art en matière de peinture.
«Depuis l’apparition des médias sociaux, Internet en tête, nous sommes plus que jamais baignés dans un immense flot d’images. Ainsi submergés, ne sommes-nous pas quotidiennement saturés d’images?», interroge l’artiste.
Guillaume Clermont cite à propos de son œuvre: «Il est question de la fin de l’art de la peinture, des nombreuses prophéties à son endroit qui ont eu pour effet de l’isoler ou de la ramener à l’avant-scène à travers les époques, provoquant de grands bouleversements dans notre façon de la concevoir; il en va de même pour notre rapport à l’image.»
Établi à Montréal, Guillaume Clermont se consacre aux arts visuels depuis six ans. Suite à ses études universitaires de 1er cycle en arts visuels dont une année à l’École supérieure des beaux-arts de Marseille en 2005-2006, il poursuit présentement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM.
Le crâne
«Ma pratique a pris racine à Marseille», explique le jeune artiste. «Je peins des crânes. En fait, je peins toujours le même crâne, encore et encore.»