Le Salon du livre enchanté de son nouveau lieu

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Publié 14/12/2010 par François Bergeron

Le Salon du livre de Toronto, qui a changé quatre fois d’endroit au cours des cinq dernières années, peut cesser de courir: la Bibliothèque de référence de Toronto, où se tenait de mercredi à samedi son 18e événement annuel, est le bon!

«C’est l’endroit idéal», confirme le président du Salon du livre de Toronto, Valéry Vlad, «selon le public, les exposants, les auteurs invités», qui sont tous repartis «heureux» de leur visite. Les deux dernières années, le Salon était exilé dans le caverneux pavillon Reine-Elizabeth du Parc des expositions.

Les organisateurs du Salon ont déjà réservé le Salon Bram et Bluma Appel de la Bibliothèque, la grande salle d’exposition dont peu de gens soupçonnaient l’existence, pour le début décembre 2011.

Retombée positive pour la bibliothèque elle-même: un grand nombre de visiteurs du Salon du livre la découvraient et veulent revenir profiter de ses services.

Outre Valéry Vlad, qui travaille à TFO, l’équipe du Salon comprenait cette année le nouveau directeur général Paul Savoie, qui est écrivain, Jacques Charette, qui s’est occupé de la logistique pendant l’événement, et Stéphanie Corriveau, louangée par M. Vlad pour son travail d’encadrement des 2200 élèves des écoles françaises de Toronto qui se sont rendus au Salon.

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«Ce n’était pas une mince affaire», explique M. Vlad, puisque le règlement de la Bibliothèque ne permet pas plus de 500 personnes en même temps dans cette salle.»

Pour Valéry Vlad, un temps fort du Salon a été la rencontre «souvenirs de l’Ontario français» avec le chansonnier Robert Paquette, le comédien Alain Doom et le directeur artistique du Théâtre français de Toronto, Guy Mignault.

L’Ontario français, son passé et son évolution, s’est ainsi imposé comme le thème de ce 18e Salon du livre de Toronto. Il y avait une sorte de «communion» de tous les participants à cette occasion, indique M. Vlad.

Le président souligne aussi le succès du «marathon d’écriture» organisé au Salon par l’Alliance française de Toronto, pendant lequel 27 jeunes de 15, 16 et 17 ans ont écrit et participé à des activités littéraires pendant 9 heures vendredi.

C’est la première fois que le Marathon d’écriture, initié au Québec par, entre autres, le professeur Gilbert Forest, avait lieu à l’extérieur du Québec.

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Les organisateurs du Salon du livre ont d’ailleurs l’intention de développer leurs relations avec les autres salons du livre au Québec, indique M. Vlad. Il s’agit à la fois de se faire valoir auprès d’éditeurs et d’exposants qui ne viennent pas à Toronto, et d’aller voir ce qui se fait ailleurs.

Le président ne sait pas si les exposants ont réalisé un meilleur chiffre d’affaires cette année par rapport aux autres années au Salon du livre de Toronto, «mais les entrées de visiteurs, elles, ont été multiplié par deux, deux et demi».

La Bibliothèque de référence de Toronto, située juste au nord de l’intersection Bloor et Yonge, est «vraiment l’endroit idéal», répète Valéry Vlad.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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