En mai dernier, le regroupement des organismes du patrimoine franco-ontarien et la Société franco-ontarienne de généalogie fusionnaient pour donner naissance au RPFO, le Réseau du patrimoine franco-ontarien. Son nouveau président, Richard Saint-Georges a récemment publié un appel à la sauvegarde des églises franco-ontariennes et des offices en français.
À qui revient le rôle de financer l’entretient des édifices et comment obliger les diocèses à continuer d’offrir des services en français? Richard Saint-Georges tente d’apporter les réponses à ses questions.
Plusieurs communautés ont récemment vu leur église fermer, comme celles de Cornwall, Elliot Lake, Ottawa et Sudbury, rappelle Richard Saint-Georges, sans que les Franco-Ontariens ne se saisissent de la question, toujours selon le président du RPFO. «Les diocèses sont redevables à ces gens là, ils doivent considérer les offres des communautés», indique-t-il.
Déclin de la foi
Ce qui le chagrine, plus que le déclin de la foi catholique – il se décrit comme un catholique désabusé et dit que «depuis le début du deuxième millénaire de l’ère chrétienne», l’Église catholique est devenue plus préoccupée à sauver des sous que de sauver des âmes – vient de la perte patrimoniale des édifices et des objets s’y trouvant.
«Le rôle du RPFO est d’assurer que les bâtiments, les œuvres d’art restent dans leur communauté. C’est l’aspect patrimonial qui nous intéresse. Ensuite il y a la question de la langue.»
Dans sa lettre, l’ancien président de la SFOG écrit: «nous entendons de plus en plus des représentants diocésains: «Vous êtes bilingue et vous comprenez l’anglais… Allez dans une paroisse bilingue ou anglaise. Alors, si la tendance se maintient, même dans nos paroisses, nous ne pourrons éventuellement plus pratiquer dans NOTRE langue, le français.»