Depuis maintenant une bonne dizaine d’années, le Québec cherche à renforcer la francophonie canadienne hors des frontières de la province. Cette volonté se traduit par la mise en place de programmes d’aide comme le Programme d’appui à la francophonie canadienne. Les organismes francophones peuvent demander au Québec de soutenir un projet, si celui-ci vise la promotion du français et l’épanouissement de la population en français.
L’idée principale de cette politique d’appui est de renforcer les liens entre le Québec et les communautés francophones en tissant un réseau de partenariats et de jumelages. Comme le résume Daniel Bonin, du Bureau du Québec à Toronto, cela vise à la «promotion, l’affirmation et l’augmentation de la visibilité de la francophonie canadienne».
Si le programme s’adresse aux directeurs d’organismes et pas directement à la population francophone, «en bout de ligne, M. Toulemonde en profite», estime Daniel Bonin.
Les organismes mettront en place des activités qui toucheront les personnes, elles bénéficieront donc indirectement du programme d’appui à la francophonie canadienne.
«L’idée principale c’est l’échange»
Chaque année, le bureau du Québec à Toronto reçoit, pour l’Ontario, une quarantaine de demandes d’appui pour des projets. Cela représente une somme de près de 200 000 $ versée aux organismes. De plus, comme tient à le faire savoir Daniel Bonin, «le taux d’acceptation est très élevé, environ trois-quart».