La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale a été proclamée par les Nations Unies en 1966 pour commémorer le massacre de Sharpeville (Afrique du Sud). Le 21 mars 1960, la police a tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre des lois imposées par l’apartheid. Quel bilan fait-on, en 2009?
Définir le racisme a été certainement la grande tâche des intellectuels car eux, ont cherché à s’expliquer le phénomène. En effet, il est toujours difficile de comprendre que certains s’évertuent, en dépit des progrès de la science, à catégoriser les humains en fonction de… leur couleur! Albert Memmi, écrivain juif tunisien, estime que «le racisme est la valorisation, généralisée et définitive, de différences, réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier une agression ou un privilège». (Le racisme, Gallimard, 1982).
Quelques fait
En Russie, par exemple, la plupart de ces crimes racistes se déroulent à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Les victimes se recrutent presque toutes parmi les «nouveaux étrangers» (et, le plus souvent, récents travailleurs immigrés) des ex-républiques musulmanes de l’Union soviétique: principalement des citoyens du Tadjikistan, d’Azerbaïdjan, d’Ouzbékistan et du Kirgizstan. D’autres sont originaires de Géorgie, de Chine, du Vietnam. On compte aussi des étudiants africains.
Aux États-Unis, une caricature compare Obama à un chimpanzé. Le dessin de Sean Delonas montre deux policiers, dont l’un porte une arme encore fumante se tenant au-dessus du corps criblé de balles d’un chimpanzé, avec pour légende: «Ils vont devoir trouver quelqu’un d’autre pour écrire la prochaine loi de relance.»
Sans compter la pâtisserie au goût très douteux de Lafayette French Pastry de New-York Une tête de Nègre ivre. Cadeau d’inauguration !