Fraîchement arrivé voilà maintenant un peu plus d’une semaine, Patrick Riba découvre peu à peu la Ville-Reine et s’imprègne des bonnes vibrations qui y règnent, ainsi que dans l’équipe de l’Alliance française de Toronto. Enseignant de français et amateur de tennis, le nouveau directeur de l’Alliance française de Toronto tient à souligner le travail exceptionnel de son prédécesseur et du Conseil d’administration, avant de se lancer dans le grand bain. Ce ne sera pas très difficile pour lui, ayant déjà occupé un poste de directeur d’Alliance française au Venezuela et celui de directeur pédagogique à Lima, dans la plus grande Alliance française du monde.
Docteur en sciences du langage, Patrick Riba a passé près de 17 ans cumulés en Amérique du Sud avant de venir s’établir pour deux ans renouvelables, la durée de son contrat actuel à Toronto.
«On avait envie dans le monde anglophone», explique-t-il. Confirmé dans son futur poste en mai dernier, il a ensuite fait es recherches sur le Canada, un pays mythique aux yeux de bon nombre d’Européens.
«L’image des Canadiens est bonne, ils sont connus pour être des gens très sympas, rigoureux, sérieux tout en restant détendus. Et puis il y aussi le mythe du pays, son immensité, qui nous rappelle les romans de notre enfance.»
S’il a déjà visité Montréal, Québec et Ottawa, Patrick Riba n’avait jamais mis les pieds à Toronto. Le fait d’avoir effectué des recherches sur le pays avant de s’être installé ici fait, comme il le dit si bien «passer du cliché irraisonné du Canada à quelque chose de plus clair».
Conscient de prendre les rênes d’une Alliance française en plein essor, il souhaite continuer dans la même direction que celle prise par Jean-Claude Duthion par le passé, c’est-à-dire de s’ouvrir le plus possible sur les communautés, francophone et canadienne.