À Ottawa, depuis le 31 mai dernier, les faits saillants de la guerre de Sept ans sont désormais sortis hors du cadré figé des livres d’Histoire pour venir prendre vie au Musée canadien de la guerre (MCG) le temps d’une exposition.
Cette dernière, intitulée Le Choc des empires, la guerre qui fonda le Canada propose une incursion dans l’univers d’un conflit qui dura de 1756 à 1763 et eut pour effet de faire basculer la Nouvelle-France aux mains des Anglais. Plus de 200 artefacts, médailles, armes de guerre et uniformes d’époque – témoins silencieux d’une époque révolue – permettent de mettre des mots et des images sur cet épisode de l’Histoire.
La guerre de Sept ans opposa les Français aux Britanniques dans une lutte sans merci pour la conquête de l’Amérique du Nord. Elle éclata d’abord en Ohio avec l’expulsion de colons britanniques, avant de s’étendre à l’Europe, à la ville de Québec et même à l’Afrique en passant par l’Asie et les Antilles. Présentée en collaboration avec le musée américain Senator John Heinz Pittsburgh Regional History Centre, Le Choc des empires redonne vie à différents acteurs de cette époque tumultueuse.
L’exposition, en montre jusqu’au 12 novembre prochain, contient des pièces en provenance de 54 collections d’Europe et d’Amérique du Nord. On y retrouve par exemple George Washington en mannequin grandeur nature, visiblement déchiré à l’idée de signer un document qui obligerait ses troupes à capituler.
Le général américain a ici pour compagnon de route un certain Jack Tar, matelot britannique qui porte un toast à la victoire de ses pairs.