Depuis septembre 2008, le Lycée Francais occupe de nouveaux locaux situés au 2 327 Dufferin. «Nous avons loué cette école auprès du Toronto District School Board pour une période initiale de cinq ans», nous informe Dominique Dutel, Proviseur du Lycée Français de Toronto depuis deux ans.
«Mon premier mandat fut de gérer le projet de relocalisation du Lycée Français afin de pallier à notre manque d’espace» dit-il. «Les élèves et tous les membres de notre communauté scolaire jouissent maintenant de cours de récréation, d’espaces verts, de salles de classe plus grandes et remplies de lumière, de nouveaux laboratoires de sciences, et d’une superbe bibliothèque qui permettra d’inviter plusieurs auteurs à venir y échanger avec les élèves. Les enfants sont plus détendus et sereins grâce à leurs nouvelles conditions incomparables. Notre déménagement représente un changement qualitatif important», souligne M. Dutel.
Dominique Dutel, originaire de Paris, a mené sa carrière en éducation premièrement comme enseignant d’histoire et de géographie au palier secondaire, puis comme professeur d’histoire à l’Université de Toulouse. Avant de venir à Toronto, M. Dutel était Proviseur au Lycée Français d’Athènes.
À titre d’école mondiale, l’institution bénéficie d’un personnel provenant des quatre coins du globe formant un réseau unique de professionnels de l’éducation internationale. Le Lycée Français de Toronto emploie 40 enseignants dont la plupart sont originaires d’Europe et d’Asie. Quelques Canadiens y travaillent également. Trois autres Lycées Français existent au Canada dont deux à Montréal et un à Calgary.
«300 élèves fréquentent présentement le Lycée Français de l’élémentaire au secondaire. Ils représentent 40 pays principalement d’Europe et du Moyen-Orient, ainsi qu’un nombre croissant d’Asie», indique M. Dutel. «Plusieurs élèves ont une double ou même triple nationalité. Ils proviennent de familles expatriées dont les parents désirent que leurs enfants soient scolarisés dans le système français. En outre, il faut souligner que 50% de nos élèves sont de familles anglophones. Le fait français attirent ces familles voulant que leurs enfants obtiennent un niveau supérieur de français», dit-il.