Le gouvernement ontarien presse Ottawa de renforcer l’accord de libre-échange avec la Corée du Sud, afin de mieux protéger son importante industrie automobile.
Lundi, le premier ministre canadien, Stephen Harper, a annoncé à Séoul, en compagnie de son homologue coréen, la conclusion de l’entente, après neuf ans de négociations.
Or, l’Ontario craint que cet accord ne mène à une augmentation subite et marquée des importations de véhicules coréens, des constructeurs Kia et Hyundai par exemple.
«La province et le secteur automobile n’ont cessé d’affirmer que, sans mesures de protection adéquates, cet accord introduit des règles du jeu inégales entre les fabricants d’automobiles sud-coréens et canadiens», a déclaré Eric Hoskins, le ministre ontarien du Développement économique.
M. Hoskins appréhende que la période d’élimination des tarifs douaniers acceptée par le gouvernement fédéral «ne donne pas à notre secteur le temps dont il a besoin pour s’adapter».