Le Labo fait son show

Les membres du Laboratoire d’art exposent leurs créations

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Publié 29/03/2011 par Guillaume Garcia

Plus qu’un espace d’exposition le Labo se veut un espace de rencontre pour les artistes membres mais aussi pour le public. Ancré dans la programmation de la Semaine de la francophonie, le Labo Show est l’occasion pour les artistes de montrer leur travail à leurs pairs et aux visiteurs. Le Labo présente jusqu’au 3 avril les créations de six de ses membres. De la photo à la peinture en passant par la vidéo, l’essence multimédia du Labo saute aux yeux.

«Être dans la programmation de la Semaine de la francophonie, ça montre ce qu’on fait pour la communauté», indique Anne-Sophie Garcia, Coordonatrice du Développement et des Communications.

Dominique Banoun, Geneviève Thauvette, PADEJO, Klara Yang, Pascal Paquette, Ron Loranger et v.s.goela proposent donc leurs œuvres aux yeux du public jusqu’au 3 avril alors que l’événement de lancement offrait, en plus, la possibilité de visionner plusieurs courts-métrages, en partenariat avec le Front des réalisateurs indépendants du Canada (F.R.I.C.)

«Ça montre la variété de ce que font les membres du Labo», explique la directrice de la structure. Et ce genre de rencontres apporte également énormément aux artistes, qui peuvent discuter avec leurs pairs et en retirer une grande expérience, comme le note Barbara Gilbert, directrice du Labo depuis quelques mois: «Les discussions et les commentaires sont très importants pour les artistes».

Anne-Sophie Garcia poursuit dans ce sens: «C’est plus qu’un lieu d’art, c’est un lieu de vie. Il y a un côté social, quand on est plusieurs il y a une énergie incroyable. Tous les artistes ont une grande ouverture d’esprit, ça donne une énergie commune.»

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Avant le lancement officiel du Labo Show, Dominique Banoun s’affairait à placer les derniers éléments de son œuvre vidéo. Sa création interactive intitulée Bipolaire invite le spectateur à s’étendre au sol pour méditer en plongeant son regard au plafond, où une suite d’images lunaire le pousse à la réflexion.

Ces images sont en fait des fonds de tasses de café, que l’artiste avait déjà utilisées lors d’un projet précédent. Un autre projecteur dirigé vers le sol, recouvert de papier blanc diffuse les mêmes images qu’au plafond. Les visiteurs pourront dessiner sur le papier et emporter avec eux leur création, qui fait partie intégrante du dispositif.

Arrivé à la vidéo un peu par hasard alors qu’elle travaillait en danse contemporaine, Dominique Banoun travaille maintenant exclusivement avec ce médium. Passée par la vidéo d’improvisation, le direct, elle s’intéresse à l’évolution des œuvres.

Ainsi, elle se sert d’éléments d’anciens projets pour en recomposer de nouveaux.

«Ils peuvent partir avec leur dessin, ça leur fait un souvenir», explique celle qui fait parti du Labo depuis 2003. «J’aime pas l’idée que les spectateurs reçoivent seulement. J’aime beaucoup l’idée d’aléatoire, d’improvisation, une certaine forme d’imprévu.» Alors si vous voulez surprendre Dominique Banoun, allez dessiner sur le papier blanc et faites évoluer son œuvre, elle sera ravie!

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Au Labo, exposition présentée jusqu’au dimanche 3 avril 2011 dans le quartier de la Distillerie, 55 rue Mill, Édifice Cannery #58, Studio 317.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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