Il m’arrive fréquemment de froncer les sourcils et de faire la moue quand j’entends, dans une phrase, un pronom «que» alors qu’il faudrait normalement entendre un «dont». Je suis convaincu que je ne suis pas le seul.
Pourtant, on peut avoir l’impression qu’il y a de moins en moins de monde capable d’utiliser le bon pronom relatif.
Des exemples? «C’est quelque chose que je suis très fier», ou encore «La personne que je parle est aujourd’hui décédée». Je pourrais en énumérer encore plusieurs mais l’espace dans cette page est limité.
Le pronom «dont» est un des grands mal-aimés de la langue française. Ou un des grands incompris.
En grammaire française, il a une fonction et un sens bien à lui, mais de plus en plus, on lui préfère – à tort, bien sûr – le pronom «que». Parce qu’il faut un peu de prudence lorsqu’on emploi le pronom relatif «dont», on tente d’éviter la difficulté en le remplaçant par «que», un autre pronom au sens différent mais qui est de nos jours utilisé à toutes les sauces.