Les ministères et les organismes provinciaux doivent améliorer leurs efforts visant à recueillir des renseignements utiles et fiables au sujet de leurs programmes, a déclaré le vérificateur général de la province, à l’occasion de la parution de son Rapport annuel 2011 ce lundi 5 décembre.
«Compte tenu des défis financiers auxquels l’Ontario fait face à l’heure actuelle, il est d’autant plus important de pouvoir compter sur une information adéquate qui aidera à prendre les meilleures décisions», a mentionné Jim McCarter, en précisant qu’il a soulevé ce problème dans ses huit rapports annuels précédents. «Cette année, nos vérifications ont relevé certains cas où une information de meilleure qualité aiderait la direction à améliorer le fonctionnement des programmes et contribuerait à orienter la planification stratégique à long terme.»
Autrement dit, le gouvernement travaille dans le noir: souvent, il ne sait pas si ses lois et ses directives sont suivies, si ses politiques donnent les résultats escomptés, si ses subventions sont bien dépensées… Et ça fait plusieurs années que le vérificateur le mentionne…
Parmi les exemples de cas où l’obtention de «renseignements de meilleure qualité» s’avère nécessaire, le vérificateur cite l’assurance auto, les énergies vertes, la dette de l’Hydro, la gestion de la forêt, la rémunération des médecins, l’aide juridique, le prix de l’alcool, l’avocat des enfants, les subventions de la Fondation Trillium, le rapport entre les taux de diplomation et les taux d’emploi, le soutien aux déficients intellectuels.
Les prix de l’alcoo
Les médias ont évidemment sauté sur l’exemple le plus racoleur, surtout en ce Temps des Fêtes: les prix de l’alcool! (Le rapport du vérificateur est toujours un cadeau pour les médias et pour les partis d’opposition, et l’équivalent d’une visite chez le dentiste pour le gouvernement.)