Le français pour l’avenir, fondé par John Ralston Saul et Lisa Balfour Bowen il y a 15 ans, a tenu son Assemblée générale annuelle dans l’édifice de la BMO, 100 rue King Ouest, lundi 18 octobre. À cette occasion, M. Ralston Saul, président honoraire, s’est dit «fier que les élèves de la 10e à la 12e année de partout au Canada (Secondaire IV et V au Québec) puissent gagner d’exceptionnelles bourses d’études postsecondaires en mettant à l’œuvre leur passion pour le français dans le cadre de la 6e édition du concours national de rédaction du Français pour l’avenir.»
58 bourses totalisant 212 000 $ sont offertes par l’Université d’Ottawa, un partenaire de longue durée du Français pour l’avenir, ainsi que par l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, le Campus Saint-Jean de la University of Alberta et l’Université Laurentienne à Sudbury.
Pour la première fois dans l’histoire du concours national de rédaction du Français pour l’avenir, les élèves gagnants dans chaque catégorie — français langue maternelle et français langue seconde — pourront choisir entre quatre universités.
«Cette excellente nouvelle démontre l’intérêt grandissant des universités canadiennes vis-à-vis de l’importance pour les étudiants de poursuivre leurs études postsecondaires dans les deux langues, tout en récompensant les efforts du français pour l’avenir quant à la promotion du bilinguisme auprès des jeunes du secondaire», a réitéré le président honoraire.
Le français pour l’avenir vise à sensibiliser les jeunes du secondaire à maintenir et à conserver leur connaissance des deux langues. Le défi consiste à encourager les étudiants à continuer d’utiliser les deux langues au palier postsecondaire alors qu’une majorité d’entre eux choisissent d’étudier en anglais seulement.