À l’approche des élections fédérales, moins de deux semaines avant le scrutin, le ton se durcit dans les différentes circonscriptions de la Ville-Reine. Les représentants locaux des trois grands partis sont fins prêts et rodés pour la bataille. Lors de débats improvisés, on peut les voir se livrer à de chaudes luttes pendant lesquelles ils n’ont de cesse de s’invectiver sur les tenants et les aboutissements de leurs politiques.
À l’entrée, les militants des différents partis tentent de rallier les électeurs encore indécis en distribuant tracts, dépliants et badges aux couleurs de leurs candidats respectifs. Effervescence aussi dans les bureaux de campagne qui restent ouverts tard dans la soirée. Les Torontois peuvent venir y consulter les différentes plateformes électorales et ainsi faire leur tri parmi la pléthore d’idées énoncées sur papier.
Pendant ce temps, les dépliants des candidats locaux aux élections fédérales commencent à faire leur apparition dans les boîtes aux lettres des électeurs. Toronto-Centre, Danforth, Trinity-Spadina. St. Paul – autant de circonscriptions où les partis devront recueillir un maximum de suffrages une nouvelle fois.
Pas de français à l’horizon
Sur le terrain, les brochures des candidats permettent de se familiariser avec la liste de leurs priorités et accomplissements passés à l’échelle du comté. Surtout, ces documents font la liste des différents enjeux locaux au cœur de la bataille électorale.
Seule ombre au tableau: dans ces mêmes dépliants, l’unilingui-s-me anglais est de mise, quand ce ne sont pas les messages délivrés en portugais, en cantonais, ou bien encore en italien et en espagnol. Dans ce foisonnement de langues censées cibler les différentes communautés, de français, point à l’horizon.