Le mot «gratuit» a-t-il encore un sens de nos jours? Existe-t-il des choses vraiment gratuites ou des gens qui travaillent sans demander salaire? L’Express a rencontré des francophones lors de la soirée Nos bénévoles ont du talent organisée par le Centre francophone de Toronto dans l’espace du TfT, au 21 de la rue Collège. À une époque où chaque minute est comptée, ils donnent de leur temps sans rien demander en retour. Voici leurs témoignages:
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Je suis d’origine roumaine et ça fait 14 ans que je suis à Toronto. Le français est ma troisième langue. J’aime beaucoup cette langue ainsi que faire du le bénévolat et m’impliquer avec des organismes francophones.
J’ai donné de mon temps, de façon «gratuite» pendant le dernier Salon du livre de Toronto et je m’implique également avec le Centre francophone.
Faire du bénévolat, c’est pour moi une bonne façon de pratiquer le français et de créer des liens. Lire en français, écouter des conversations, ce n’est pas suffisant. Interagir en français, c’est important pour moi.
– Mela Staicu, 46 ans, professeure de français suppléante au Conseil scolaire de district de Peel