Des cowboys, chanteurs et musiciens amoureux de country parcourent les festivals du Québec et trouvent dans cette musique un rempart contre la solitude ambiante. Des grands-parents perdent la raison, refusent d’intégrer une résidence pour personnes âgées et décident d’entrer en résistance. Un roi du drum doué comme pas deux fait retentir sa batterie endiablée dans des mariages italiens et accompagne en musique des danseuses exotiques en fin de carrière.
Voici quelques-uns des sujets éclectiques qui fournissent la composante francophone de Hot Docs, le plus grand festival de cinéma documentaire en Amérique du Nord. La semaine dernière, la programmation de la 13e édition du festival, qui a lieu cette année du 28 avril au 7 mai prochain, a été dévoilée en grande pompe. On se serait cru dans une party branchée du Festival international du film de Toronto (FIFT), avec les professionnels de l’industrie, des rangées de médias et des caméramans papillonnant autour de la scène.
Avec ses 99 longs métrages en provenance de 22 pays, sélectionnés parmi plus de 1 600 soumissions, Hot Docs vient se positionner en bon petit frère du FIFT, à la différence près qu’il mise exclusivement sur la catégorie documentaire – genre qui a connu un regain d’intérêt depuis la popularité de films comme Fahrenheit 9/11 ou encore À Hauteur d’homme au Québec.
Gros plan sur un petit festival devenu grand et sur les longs métrages – nouveautés, premières mondiales, présentations spéciales et rétrospectives – retenus par les programmateurs cette année.
Pleins feux sur le documentaire français
Après Israël, l’Allemagne et dernièrement l’Australie, c’est maintenant au tour de la France d’être sous les feux des projecteurs avec une série de sept documentaires regroupés dans une section spéciale.