Foulards multicolores, boubous africains, costumes cravates, visages résumant la diversité multiethnique, sourires, longues accolades, telles étaient les images observables dans la salle Essex de l’hôtel Ramada ce soir du vendredi 11 décembre, dix jours après la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. Les travailleurs dans le VIH/SIDA, les bailleurs de fonds, activistes, les amis et les clients sont venus, nombreux, assister à la 15e Assemblée générale d’Africans in Partnership Against AIDS (APAA).
La réunion a commencé par la présentation de Dr Adriana Carvalhal Professeur à l‘Université Mc Master d’Hamilton sur le traitement du VIH/SIDA et la dépression. Elle a été suivie avec beaucoup d’attention, car de nombreux malades sous traitement s’interrogent sur les effets secondaires des médicaments sur leur devenir et attendent surtout, d’une façon ou d’une autre, d’être rassurés par des spécialistes.
Après un copieux dîner concocté par un chef de l’Asie du Sud-Est qui a su efficacement satisfaire les exigences gastronomiques des carnivores et des végétariens, l’autre partie de l’AG pouvait commencer.
Notons tout de même que des jeunes artistes ont exposé leurs grands talents tant en musique qu’en poésie, le thème récurrent étant l’amour et ses dangers, la compassion, la responsabilité, des concepts qui font souvent défaut dans le monde cruel des malades du VIH.
Un tournant
Le président du Conseil d’administration, M. El-Farouk Khaki, s’est réjoui de la présence de tant de monde, en dépit du froid sibérien régnant à l’extérieur. Il s’est félicité du caractère inclusif d’APAA qui, au mieux de ses possibilités, s’est occupée des personnes, sans distinction d’origine ou d’orientation sexuelle.