Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS) a soumis la semaine dernière au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario ses réponses aux allégations d’un élève de l’école secondaire Sainte-Famille, à Mississauga, qui se plaint de discrimination fondée sur son orientation sexuelle.
Le CSDCCS indique sans équivoque que «la plainte est non fondée et doit être rejetée par le Tribunal. Il n’y a pas eu de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle, ni de pratiques discriminatoires de la part du CSDCCS. Il n’y a eu aucune violation du Code des droits de la personne et aucune réparation n’est due à l’élève».
Comme L’Express le rapportait le 18 février, Christopher Karas, un étudiant qui termine sa 12e année, allègue plusieurs gestes de discrimination à son égard en raison de son homosexualité et de son militantisme pour la cause LGBT.
Il réclame des excuses officielles et une compensation de 25 000 $, le retrait du curriculum d’un roman qu’il juge homophobe, de la formation obligatoire sur ces questions pour le personnel du CSDCCS, et même l’installation de «toilettes sexuellement neutres» dans ses écoles secondaires.
«En tout temps», résume-t-on par voie de communiqué, «le CSDCCS s’est conformé à ses obligations en vertu de la Loi sur l’éducation y compris les modifications apportées selon la Loi de 2012 pour des écoles tolérantes». Cette directive a pour but de favoriser un climat scolaire positif et de prévenir toute intimidation ou discrimination, notamment par rapport à l’orientation sexuelle.