L’un des outils privilégiés par le Collège Boréal pour orienter sa croissance est sa «veille stratégique», une surveillance minutieuse du marché de l’emploi en Ontario et au pays.
C’est ce qu’a expliqué le président sortant de l’institution postsecondaire, Pierre Riopel, à la tribune du Club canadien de Toronto mercredi dernier.
«Nos étudiants ont besoin d’expérience pratique et s’arrimer au marché du travail», a-t-il dit. Et cela ne peut plus se faire uniquement en salle de classe: les nouvelles technologies et des modes d’enseignement «hybrides» (en ligne, en présence d’un prof et en stage en milieu de travail) sont mis à contribution.
M. Riopel a annoncé sa retraite récemment, après seulement trois ans à la présidence du collège communautaire franco-ontarien qui fêtait en 2015 son 20e anniversaire. Il quittera ses fonctions en septembre.
La rumeur l’envoie au conseil des gouverneurs d’une future université franco-ontarienne que le gouvernement provincial déciderait éventuellement de créer, en commençant par un campus à Toronto.